PRÉNOMS, NOMS: Libres, totalement libres genre super libres.. Mais je m'autorise un droit de véto. SURNOMS: En fonction du prénom eh ouais. ÂGE: Je pensais qu'il pourrait avoir l'âge du frère d'Epo, Hugo, donc entre trente et trente-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Libres, mais il doit vivre depuis au moins une vingtaine d'années à Genève. NATIONALITÉ ET ORIGINES: Libres. SEXUALITÉ: Hétérosexuel. STATUT CIVIL: Célibataire, papa d'une petite Posy, d'une dizaine de mois. SITUATION FAMILIALE: Libre. OCCUPATION: Je le voyais bien dans la musique, à vous de voir si c'est dans un groupe ou dans la production, un truc du genre. GROUPE: À vous de voir. + X est issu d'une famille modeste. Fils d'artistes, il a très vite été "touche à tout" (musique, photo, peinture, écriture..). + Depuis gamin, son meilleur ami a toujours été Hugo Grainger. Ils étaient un peu les "leaders" d'une joyeuse bande de potes, un peu "délinquants" sur les bords (rien de bien grave, rares sont ceux qui ont un casier judiciaire par exemple), bande dont Ponine, la cadette de Hugo, a toujours eu une place privilégiée. À l'époque, il la voyait seulement comme la mascotte de la bande, mais dès qu'elle a commencé à approcher des dix-sept ans, ils ont commencé à se tourner autour dès que Hugo avait le dos tourné. Rien n'a jamais été officiel (même dix ans plus tard) et Hugo n'en a jamais rien su. + Il a toujours eu du succès avec la gent féminine et aujourd'hui encore en profite bien, appréciant le fait que rien ne soit officiel avec Epo (bien qu'elle vivait avec lui et qu'ils aient une fille, qu'il a reconnu mais Hugo ne sait pas que c'est lui le père, étant en France). + Un peu connard sur les bords, c'est un mec cool, sympa, présent et attentionné. Très cultivé aussi. Bavard, jaloux, bagarreur, mauvais perdant. Il déteste parler de ses sentiments. Il a une fierté de malade mental aussi.

Il dirait quoi, Hugo, hein? Qu'est-ce qu'il dirait? Même refrain à chaque fois. C'était la même chose à chaque fois, de toutes façons. À chaque dispute, la même chanson. Tristement ennuyeux. Il ramenait Hugo sur le tapis, ça criait, le bébé pleurait, des assiettes volaient, il claquait la porte, elle pleurait et il revenait tard dans la nuit. Souvent, il revenait dans leur chambre, s'allongeait à côté d'elle qui lui tournait le dos, sachant pertinemment qu'elle ne dormait pas. Souvent, ils oubliaient ça sous la couette mais c'était un gros problème de leur « couple » : pas de discussion, pas de chute, et au final, toutes leurs embrouilles n'étaient pas plusieurs altercations, mais bien une seule et unique, une guerre avec des moments de répits trop courts. Elle en avait assez, par dessus la tête. Tu sais quoi? Tu vas te faire foutre et on en parle plus. J'en ai marre de toi, t'es jamais là, tu vas tout le temps voir ailleurs et tu me fais chier pour le peu de temps que tu passes avec ta fille. Avec un agacement non caché, Eponine attrapa sa fille, Posy, qui s'était mise à pleurer dans sa chaise, comme à chaque fois que ses parents se disputaient. Sans un dernier regard au jeune homme, la jeune mère se dirigea vers la chambre et commença à emballer ses affaires dans des cartons qu'elle avait emmené ici après un énième affrontement sans réellement penser qu'elle allait les remplir un jour. Fais pas la conne, Nine. Il l'avait suivie et tout ce qu'elle lui répondit sur le coup fut un beau doigt d'honneur auquel l'homme répondit par un grognement avant de lui attraper les poignets, d'abord en douceur puis avec force lorsqu'elle commença à essayer de se débattre. Fous-moi la paix! On est même pas ensemble, je fais ce que je veux, j'ai pas de comptes à te rendre! C'était vrai ; rien d'officiel n'avait été déclaré. Ils se comportaient comme un couple, souvent - tout le temps? - mais c'était plus une relation libre qu'autre chose, une relation à laquelle seule Eponine semblait s'accrocher (c'était faux, mais l'infidèle était bien trop attaché à sa liberté et aux femmes pour ne pas réaliser l'importance de la famille, de ses sentiments pour la brune et leur enfant). Surpris par ce retournement de situation, il part. Il claque la porte. Comme tous les soirs. Il s'attend à ce qu'elle se calme, à ce qu'elle réfléchisse à deux fois à sa décision. À trois heures du matin, il rentre. Il passe dans la chambre de la petite Posy. Vide. L'alcool lui fait tourner la tête, il se rend petit à petit que l'appartement a été vidé des affaires d'Eponine et de leur fille. Sa fille, il l'aime. Plus que tout. Il ferait tout pour elle, mais il faut dire qu'il n'a jamais été un père exceptionnel. Il aime Eponine aussi, mais il n'a jamais été foutu de bien le lui montrer. Son meilleur ami allait le tuer. Il était certain que s'il avait fait les choses bien et que si il avait aimé Eponine comme elle le méritait, Hugo aurait donné sa bénédiction. Il n'est pas un type mauvais après tout. Juste un type qui prend de mauvaises décisions. Vous êtes bien sur le répondeur d'Eponine Grainger. Laissez-un message après le bip, j'essaierais de vous recontacter le plus rapidement possible. Des messages, il en a laissé. Des dizaines, des vingtaines, sobre, ivre, des messages de haine, des messages d'amour. Parfois il la suppliait de revenir, de lui pardonner, de leur laisser une dernière chance. Sans réponse.